Librairie Orange bleue

Merci !

Et c’est reparti ! Merci à celles et ceux qui nous ont soutenu pendant ces 2 mois ! Merci à vous qui êtes au rendez-vous dès aujourd’hui !

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Lundi 11 mai 2020 à 14h30 nous levons le rideau !

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Toute l’équipe de L’Orange bleue est heureuse de vous retrouver. Nous pourrons à nouveau chercher ensemble les ouvrages que vous désirez et vous recommander les livres que nous avons aimés, TOUT EN PRESERVANT l’esprit et l’efficacité des précautions sanitaires nécessaires. Ainsi ces deux mois de sacrifices collectifs n’auront pas été vains, et nous continuerons notre combat, ensemble, pour maintenir fermement notre devise : « préservons ensemble la liberté de s’exprimer et de s’émouvoir ! »

Nouvelles règles du jeu :

1/ les horaires ne changent pas. Le lundi de 14h30 à 19h et du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 puis de 14h30 à 19h.

2/ dans le magasin, les déambulations se feront en respectant entre nous les distances du postillon, et nous ne nous ferons plus la bise ! Nous limiterons l’attente à la caisse à deux personnes, de part et d’autre d’un marquage au sol.

3/ une table devant la caisse, permettant de poser son sac, nous maintiendra à distance, le temps que le virus s’épuise. Vous y trouverez de quoi vous protéger et vous laver les mains.

4/ nous vous demandons de privilégier les commandes par téléphone ou par mèle, pendant quelque temps encore.

5/ et, pour finir, bonne nouvelle : nous continuerons nos publications-conseils sur les réseaux sociaux à notre portée technologique : facebook, niouzelaiteur par mèle et site Internet ! Instagram reste pour le moment en travaux…

La sélection est dans l’escalier N°14

Quelques idées de l’équipe de l’Orange bleue en cette période de confinement.

litteetrangereUne sélection parmi les ouvrages disponibles sur les étagères de la librairie.

 

Aujourd’hui : La littérature étrangère.

Les Mangeurs d’argile, Peter Farris

A quatorze ans, Jesse Pelham vient de perdre son père à la suite d’une chute mortelle dans leur vaste domaine familial de Géorgie. Accablé, il se réfugie dans les bois et se rend sur les lieux du drame. Il y fait la rencontre de Billy, un vagabond traqué depuis des années par le FBI. Une troublante amitié naît alors entre cet homme au passé meurtrier et le jeune garçon solitaire. Mais lorsque Billy révèle à Jesse les circonstances louches de l’accident dont il a été le témoin, le monde du garçon s’effondre une deuxième fois. Désormais, tous ceux qui l’entourent sont des suspects, à commencer par sa belle-mère et son oncle, un prêcheur cynique et charismatique. Alors que le piège se referme, Jesse se tourne vers Billy.

Trinity, Louisa Hall

15 juillet 1945, Los Alamos, Nouveau-Mexique. Robert Oppenheimer, brillant scientifique et créateur de la bombe atomique, compte les heures, les minutes. Il attend le lancement de l’essai nucléaire Trinity. Un agent du FBI, une journaliste ou encore sa secrétaire particulière témoignent de celui qu’il était. A travers sept récits s’élabore par petites touches le portrait kaléidoscopique d’un homme de l’ombre qui a transformé le destin de l’humanité. Trinity explore les confins de la culpabilité, son influence sur les corps et les esprits. Ici, les histoires personnelles des narrateurs se mêlent à l’histoire mondiale, et les fantômes des victimes des bombes d’Hiroshima et Nagasaki surgissent à chaque page. En interrogeant le rapport entre réalité et fiction, intime et universel, Louisa Hall compose un grand roman sur le monde terrifiant engendré par l’arme qui aurait dû en finir avec toutes les armes.

Des gens comme nous, Leah Hager Cohen

Rundle Junction, Etat de New York, été 2014. Dans quelques jours, Walter et Bennie Blumenthal célébreront le mariage de Clem et de sa petite amie afro-américaine. Si l’orientation sexuelle de leur fille et la couleur de peau de sa promise ne les ont jamais dérangés, ils connaissent d’autres motifs de contrariété. Alors qu’une horde d’invités s’apprêtent à débarquer Walter et Bennie tiennent secrète une décision qui pourrait bouleverser leur existence : la maison familiale depuis cinq générations va être mise en vente. Mais le plus grand chamboulement qui s’annonce concerne leur village, où l’installation imminente d’une communauté ultra-orthodoxe suscite l’inquiétude. Faut-il accueillir à bras ouverts les nouveaux arrivants et le changement qu’ils incarnent, ou bien lutter pour préserver l’intégrité de Rundle Junction ? Divisés sur la question, Walter et Bennie devront pourtant faire front commun pour recevoir les convives et garder la situation sous contrôle jusqu’aux noces. Cinq jours durant, des liens se (re)noueront, des policiers s’inviteront à la fête, des actes antisémites seront commis, une alliance disparaîtra et des secrets — certains dissimulés depuis des décennies — seront percés à jour. Interrogeant les notions de mémoire, d’identité et d’appartenance — 3 un lieu, à une communauté, 3 une lignée —, Leah Hager Cohen livre un roman lumineux et vivifiant sur ce qui nous sépare ou nous unit, ce joyeux bazar parfois nommé famille.

Un garçon sur le pas de la porte, Anne Tyler

Micah Mortimer, la petite quarantaine routinière, coule des jours heureux dans un quartier tranquille de Baltimore. En voiture, au travail ou avec sa petite amie, il ne dévie jamais de sa route toute tracée – jusqu’au jour où il trouve Brink Adams qui l’attend sur le pas de sa porte. Car l’adolescent fugueur en est sûr, Micah est son père biologique… Pour l’homme qui aimait ses habitudes, cette seconde chance sonne comme une malédiction. Prix Pulitzer, finaliste du Booker Prize, Anne Tyler est une figure majeure des lettres américaines, dont le style irrésistible et piquant fait encore une fois des merveilles.

Ne pas laisser le temps à la nuit, Sonia Molinari

Maiko se réveille dans une clinique de Bruxelles, une mystérieuse cicatrice au bas du dos et un souvenir lancinant dans sa mémoire en vrac : celui d’une adolescence heureuse à Hong Kong, brisée le jour où son père, microbiologiste de génie, a été porté disparu. La jeune femme entreprend de se reconstruire et se jette à corps perdu sur les traces de son père. Même s’il lui faut arpenter les quatre coins du monde en hôtesse de l’air, talonnée par d’inquiétants poursuivants. Dans ce récit d’une quête autant que d’une fuite en avant, Sonia Molinari saisit avec talent atmosphères et personnages, qu’elle observe et transcrit avec l’intuition d’une conteuse. C’est sans hésiter que l’on s’embarque à la suite de son héroïne rebelle et fragile.

Dans la gueule de l’ours, James A. Mc Laughlin

Criminel en cavale, Rice Moore trouve refuge dans une réserve des Appalaches, au fin fond de la Virginie. Employé comme garde forestier, il cherche à se faire oublier du puissant cartel de drogues mexicain qu’il a trahi. Mais la découverte de la carcasse d’un ours abattu vient chambouler son quotidien : s’agit-il d’un acte isolé ou d’un braconnage organisé ? L’affaire prend une tout autre tournure quand de nouveaux ours sont retrouvés morts. Alors que la police ouvre une enquête, Rice décide de faire équipe avec Sara Birkeland, une scientifique qui a occupé le poste de garde forestier avant lui. Ensemble, ils mettent au point un plan pour piéger les coupables. Un plan qui risque bien d’exposer le passé de Rice.

La Mangeuse de guêpe, Ania Nair

En 1965, Sreelakshmi, une jeune écrivaine indienne critiquée dans son pays pour avoir osé évoquer le désir féminin en termes crus, met fin à ses jours. Nul ne sait pourquoi, sauf peut-être son amant, qui gardera religieusement l’os de l’un de ses doigts. Cinquante ans plus tard, une fillette découvre par hasard la boîte contenant la relique, et libère sans le savoir l’âme et le secret de Sreelakshmi. A travers ce destin, la grande romancière Anita Nair, l’auteure mondialement connue de Compartiment pour dames, évoque avec sensualité et audace la condition féminine en Inde et dans le monde. Une ode à la liberté et au désir.

Le Volontaire, Salvatore Scibona

Tout commence par une découverte : un petit garçon de cinq ans erre seul dans l’aéroport d’Hambourg. De toute évidence, il a été abandonné par ses parents. Pourquoi ? Pour résoudre ce mystère, il nous faut retourner dans le temps et s’attarder sur un autre destin : celui de Vollie Frade, dit « Le Volontaire », un homme âgé vivant au Nouveau-Mexique et au passé lourd de secrets. Bien des années plus tôt, il s’est engagé pour la guerre du Vietnam, dans le but de se perdre et de disparaître. Et a ainsi, sans le savoir, déclenché une chaîne d’événements qui le mèneront des jungles du Cambodge (où il sera soldat) au quartier de Queens à New York et à une curieuse communauté hippie dans le Nouveau-Mexique. Où qu’il aille, Vollie Frade cherche un sens à sa vie, un lieu à habiter pleinement et une famille d’élection. Une quête qui pourrait le mener à la tragédie. Balayant plusieurs décennies, Le Volontaire trace le portrait de personnages marginaux et inoubliables. Avec son écriture âpre et lyrique, Salvatore Scibona nous livre un grand roman dans la plus pure tradition américaine et explore sur trois générations la nature des relations filiales.

Toutes ces vies jamais vécues, Anuradha Roy

Mychkine, paysagiste indien de renom, coule une retraite paisible dans sa maison natale. Mais sa quiétude se voit troublée par un colis inattendu en provenance du Canada : des lettres envoyées par sa mère, Gayatri, à une ancienne voisine. Elles ont été écrites entre juillet 1937 — moment où Gayatri est partie pour Bali, abandonnant les siens, dont son fils de neuf ans — et octobre 1941, date à laquelle cette correspondance s’interrompt mystérieusement. A l’époque, tout le voisinage, prompt à s’enflammer, a accusé la jeune femme d’avoir quitté son mari pour un Anglais. L’homme en question était en fait un peintre allemand, Walter Spies, résidant à Bali, de passage en Inde. Quand il est reparti, Gayatri l’a suivi, guidée non par l’amour mais par le désir éperdu de briser son carcan d’épouse et de mère pour retrouver sa liberté d’artiste. Marquant ainsi au fer rouge, dans la mémoire de son fils, ce jour terrible où elle a choisi de le laisser. A mesure qu’il découvre les raisons profondes du départ de sa mère et des épisodes insoupçonnés de sa vie balinaise, Mychkine revisite ses propres souvenirs et se risque à réinterpréter le drame familial. Un drame qu’il passe aussi au prisme de l’histoire nationale et internationale : mobilisation pour l’indépendance de l’Inde, montée du nazisme, implication des Indes britanniques et néerlandaises dans la Seconde Guerre mondiale. Tressant, avec une délicatesse toute poétique, convulsions historiques et déchirements intimes, l’auteur retrace, à travers le regard aimant d’un fils meurtri, la trajectoire heurtée d’une femme libre.

Elmet, Fiona Mozley

John Smythe est venu s’installer avec ses enfants, Cathy et Daniel, dans la région d’origine de Leur mère, le Yorkshire rural. Ils y mènent une vie ascétique mais profondément ancrée dans la matérialité poétique de la nature, dans une petite maison construite de leurs mains entre la lisière de la forêt et les rails du train Londres-Edimbourg. Dans les paysages tour à tour désolés et enchanteurs du Yorkshire, terre gothique par excellence des sœurs Brontë et des poèmes de Ted Hughes, ils vivent en marge des lois en chassant pour se nourrir et en recevant les leçons d’une voisine pour toute éducation. Menacé d’expulsion par Mr Price, un gros propriétaire terrien de la région qui essaye de le faire chanter pour qu’il passe à son service, John organise une résistance populaire. Il fédère peu à peu autour de lui les travailleurs journaliers et peu qualifiés qui sont au service de Price et de ses pairs. L’assassinat du fils de Mr Price déclenche alors un crescendo de violence ; les soupçons se portent immédiatement sur John qui en subit les conséquences sous les yeux de ses propres enfants…

Villa Chagrin, Gail Godwin

Marcus a onze ans quand sa mère meurt dans un accident de voiture. Il emménage alors chez sa grand-tante Charlotte, une originale qui, après trois mariages, s’est installée dans une maison en bord de mer sur une petite île de Caroline du Sud, pour se consacrer à sa passion : la peinture. Une maison au nord de l’île fascine Marcus : surnommée la Villa Chagrin, on rapporte que la famille qui l’habitait aurait disparu soudainement lors d’une tempête, cinquante ans auparavant. Le jeune garçon va s’y rendre chaque jour, car il a aperçu le fils de la famille dans un reflet du soleil.