C’est le printemps des poètes !

Durand tout le mois de mars, la poésie est à l’honneur. Découvrez nos coups de cœur, notre coup de projecteur et nos propositions de lectures à voix haute avec le collectif Orange Passion Livres !

A vos agendas !
159467128_207634604491273_2024901639607066772_n
Rendez-vous avec le collectif Orange Passion Livres pour lire et écouter de la poésie à Orange.
Mardi 23 mars à 16h au parc Gasparin, thème libre
Mercredi 24 mars dans la cour du conservatoire de musique à 16h45 sur le thème du désir et le jeudi 25 à l’espace Verdi cours Pourtoules à 16h45 sur le thème de la poésie et de la musique.

 

Nos coups de cœur

Cassandre à bout portant, Sandra Moussempès – Flammarion

20210313_152514Errance parmi des « objets féminins non identifiés » – fringues, bout de films, miroirs, reliques, visages d’actrices, prénoms de poétesses – ce nouveau recueil de Sandra Moussempès explore les dessous de la condition féminine à l’époque du corps roi, du corps tout puissant scénarisé, sexualisé à outrance. L’auteure s’y peint aussi écrivant le poème en train de se faire et rend plusieurs hommages à ces figures tutélaires de la poésie intimistes que sont Emily Dickinson ou Sylvia Plath. Coup de cœur !

 

 

 

La clarté Notre-Dame, Philippe Jaccottet – Gallimard

20210313_152619Les carnets sont une alternative à la poésie de Jaccottet . Ici, le poète se fait d’abord observateur du paysage vaudois (la clarté Notre-Dame est un monastère qui abrite des sœurs dominicaines à Salernes. ) puis plus introspectif autour de textes sur la fin qui s’annonce et le bonheur des petits riens de la vie. Il s’agit ici du dernier texte publié du poète avec le Dernier livre de madrigaux .

 

20210313_152653Nu, Felip Costaglioli – Editions des Lisières

Dans ce texte à la fois âpre et doux, l’enfant nu de Felip Costaglioli court vers sa liberté, celle des mots, celle du corps. Langue et cœur réunis dans un même élan, un même souffle : par-delà les blessures, célébrer l’esprit d’enfance.

 

Gardienne en terre sauvage, Lætitia Gaudefroy Colombot – Editions des Lisières

20210313_152648De son expérience de bergère, l’auteure fait partager mots, formes et couleurs. Ses tableaux, sensibles et poétiques, invitent le lecteur à la suivre dans un quotidien rythmé par la nature, où humilité et contemplation sont de mise. En ravivant dans un style à la fois singulier et contemporain la fraîcheur des origines, l’artiste offre, en toute simplicité, une expérience de la beauté.

 

 

 

Notre coup de projecteur

 

boucherie

« Les éditions la Boucherie littéraire ont été créé en 2015 dans le Lubéron. Elles publient des auteurs contemporains de langue française, offrant exclusivement à lire de la poésie. Les publications relèvent forcément de ma sensibilité. Je recherche une poésie à fleur de peau… Celle de l’intime, du difficile, de l’introspectif, celle de la respiration. Mais celle qui sait aussi être incisive, avec du saisissant, qui nous remue, qui nous fouille… »
C’est ainsi que l’éditeur Antoine Gallardo nous invite au voyage dans son beau catalogue. Nous présentons ici trois titres- nos 3 coups de cœur –  issus des trois collections de la maison : Sur le billot, La Feuille et le fusil, Carné poétique.

Où vont les robes la nuit, Dominique Sampiero

20210313_152748En m’unissant à toi par cette lettre signée au murmure des horloges, dans le vacarme assourdissant du vide blotti comme un enfant dans le ventre des ténèbres, je m’invente plus vrai, plus pur, comme je ne l’ai jamais rêvé. Même si les caresses dans le monde d’ici n’existent plus, je les écris pour que leur écho te réchauffe

Ensemble de proses nées lors d’une insomnie, la nuit de la saint Valentin. Une consolation est imaginée dans cette conversation avec une robe. Ce texte cousu à l’endroit à l’envers invente une doublure au manque pour rendre supportable la douleur. Chaque prose imagine une photographie à laquelle s’adresse notre solitude.

 

 

 

 

Je t’écris fenêtres ouvertes, Isabelle alentour

20210313_152823Une rencontre Puis l’absence Et le manque
Alors très vite irriguée à la pulsation de l’attente
l’écriture s’invite dans la chambre

 

 

 

Je soussigné, Fabien Drouet

20210313_152805Ce recueil poétique de fausses attestations dérogatoires de sortie – à compléter par le lecteur si le cœur lui en dit – est éminemment drôle et caustique.

Je soussigné Fabien Drouet atteste sur l’honneur descendre acheter un stylo parce que le mien ne marche presq