Zoom sur les éditions des Lisières
A l’occasion du printemps des poètes, nous mettons de petits éditeurs de poésie à l’honneur. Aujourd’hui les éditions des Lisières.
« Fondées en 2016, les éditions des Lisières sont nées dans la Drôme.
Elles abritent des voie/x poétiques.
Considérant que la poésie ne s’arrête pas au poème mais qu’elle constitue une inscription de l’humain sur terre, la maison souhaite faire entendre une diversité de voix et particulièrement des voix discrètes comme notamment celles des ruraux, celles des femmes ou des colonisés. Une part importante du catalogue est tournée vers l’édition bilingue. La poésie du livre n’est pas uniquement dans le texte édité, mais aussi dans la rencontre, dans le travail partagé, dans la façon de faire qui donnent naissance au livre, puis dans les rencontres, les échanges et l’ouverture que permet le livre. » nous confie l’éditrice Maud Leroy.
Al Manar, la Méditerranée en poésie
« Al Manar » signifie « Le phare », en arabe classique.
Les Editions Al Manar, créées en France à l’initiative d’Alain Gorius, éditent des livres qui sont autant d’espaces de rencontre entre écrivains (généralement francophones) et artistes-peintres originaires de tous les bords de la Méditerranée.
Plus de trois cents titres ont été publiés à ce jour ; des écrivains du Sud (Vénus Khoury-Ghata, Adonis, A. Khatibi, M. Bennis, Abdellatif Laâbi, M. Nissabouri, Salah Stétié) ou du Nord (Sylvie Germain, J-P. Millecam, N. de Pontcharra) y sont accompagnés par des peintres de talent, du Sud comme Azzaoui, Belkahia, Binebine, Kacimi, Koraïchi…, ou du Nord comme J. Baltazar, Cl. Bellegarde, S. Bijeljac, D. de Bournazel, G. Titus-Carmel, S. Pignon, Christiane Vielle, W. Velickovic… Citons encore Aïcha Arnaout et Maram Al Masri, poétesses syriennes, et Sakher Farzat, peintre syrien ; Etel Adnan, Georgia Makhlouf, écrivains libanais ; Kabila, peintre français d’origine gitane andalouse ; Leïla Sebbar et Albert Bensoussan, qui, de par leurs origines familiales et leur parcours, appartiennent aux deux rives du Mare nostrum, comme d’ailleurs Anne Rothschild, poétesse ashkénaze que l’on rencontre souvent à Ramallah ; Tahar Bekri, poète tunisien, Özdemir Ince, poète et homme de lettres turc ; le Catalan Jaume Pont, et aussi frère Bernard Perroy…
‘Rien de ce qui est méditerranéen ne nous est étranger’, aime-t-on dire chez Al Manar…